Parution le 10 mai 2023
L’Ouroboros aux Cheveux de Lune
Embarquons-nous dans ces 216 pages de poèmes bilingues, de proses inédites et d’images oniriques: dessins chatoyants, drôles ou inquiétants, peintures surréelles, très étranges sculptures…
Dans des jardins bizarres, fleurissent des poèmes bilingues et bicolores: vers gris, vers verts, en vers et contre tout, vers chantants venus d’ailleurs, vers-tiges, vers luisants
La peinture est à l’affût, végétale, animale et minérale. Iris et étoiles, floraisons charnelles et brisures d’agates, Max Schoendorff nous entraîne dans ses dépaysages. Il nous dévoile le bleu de la fleur.
Le Satan affamé de la mosaïque du Baptistère de Florence dévorant les pécheurs rencontre à Lyon les satyres de Nicolas Poussin dévêtant Vénus.
Voguons du Rhône au lac Léman.
Le coeur entre les dents, nous voici à l’asile de Bellelay. L’art y danse avec la folie.
Dressées pour la danse, curieux géants monochromes, les sculptures monumentales s’envolent comme des nuages de papier bleu, vert, vermillon veiné d’orange et de rose, s’arrondissent en voûte, en courbes, et en anamorphoses.
Un bestiaire mi-futuriste, mi-préhistorique nous attend au tournant des pages.La richesse de l’imagination se marie à un dessin d’une précision chirurgicale. Quand le réalisme du rêve le plus fou s’avère une prémonition, cela donne “La Chute” de Jared Muralt, un merveilleux cauchemar.
Prenons bonne note des notules, allons rencontrer par exemple dans les pages vertes les fables inédites de Simon Kohn, relectures en dessins numériques de la manière noire chère aux graveurs de l’âge classique, tableaux carrés et charbonneux, pourvus de légendes comme autant d’intrigues facétieuses.
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